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Étudiante: mon meilleur Ramadan avec les voisines solidaires

Nous sommes à quelques jours du mois béni du Ramadan et à chaque fois qu’il approche, j’ai la même sensation, les mêmes souvenirs qui remontent. Il y a des moments qui ne se remplacent pas, qui ne s’effacent pas. Il y a des rencontres que l’on n’oublie pas, et ce malgré le temps… qui passe et nous éloigne.

Ça faisait à peine plus d’un an que j’étais en France métropolitaine, toute nouvelle, arrivant de Mayotte. Je ne connaissais pas grand monde mais j’avais la chance d’habiter chez ma tante et je n’étais donc pas totalement seule. Je la suis très reconnaissante. Mais une envie d’indépendance m’a prise et j’ai fait le nécessaire pour trouver un logement étudiant. Sans grande difficulté (bizarrement d’ailleurs) j’ai eu un studio à Paris, dans le 11 ème arrondissement. Aussitôt j’emménage et commence ma nouvelle vie de solitaire. Mes amis étaient partout, sauf dans le coin. En réalité beaucoup évitaient la région Ile-de-France, connue pour être bien trop cher pour les étudiants. J’avais un 18m2 pour 445€, donc je les comprends. Heureusement que l’APL et la bourse existent n’est-ce pas? Même avec ça, il est souvent difficile de joindre les deux bouts. Mais malgré tout, j’étais bien dans mon petit chez moi. Je croisais des locataires de temps en temps, un « bonjour », un « bonne soirée » en quittant le hall d’entrée et ça s’arrêtait là. Ça a duré ainsi environ 3-4 mois, puis …

PUIS UN JOUR TOUT A CHANGÉ…

Quand on dit que la communication est la clé de beaucoup de choses, c’est vrai. Il a suffit d’aller au delà du simple bonjour pour faire ces rencontres inoubliables. Ma mémoire me fait défaut, je n’ai pas les dates exacte en tête, c’était en 2015. Mais je me souviens que ça a d’abord commencé avec ma voisine de porte (droite pour être plus précise). Elle est d’origine tunisienne et moi comorienne. Le courant est passé, puis elle m’a présenté à sa voisine de droite, sénégalaise, ensuite à ma voisine de gauche, sénégalaise aussi. Ce fut le début d’une belle complicité qui entre temps a connu des hauts et des petits bas mais dont je ne garde finalement que le meilleur.

Ce bien fou de ne plus se sentir seule, de pouvoir demander de l’aide en cas de besoin, de pouvoir discuter et se découvrir des points communs. Et justement, il se trouvait que nous étions (et sommes) toutes musulmanes et ça avait son importance contenu du sujet dont il est question. Petit à petit c’etait devenu normal de prendre de nos nouvelles, de se rendre visite, de partager des repas. À tel point que lorsque le mois de Ramadan est arrivé, c’était comme une évidence. Ça paraît exagéré mais j’ai beaucoup d’émotions en y repensant, tellement j’ai adoré cette période de ma vie. D’autres voisins nous ont rejoint (le Sénégal en force). Parfois nous avions des invités, plus on est nombreux mieux on mange. D’accord, je viens de l’inventer celle-ci. Mais concrètement il y avait toujours assez de nourriture pour tout le monde. On se recevait à tour de rôle, on contribuait financierement pour l’achat des ingrédients selon les besoins. On mangeait les plats des unes et des autres: J’ai découvert le thiéboudienne (le plat national du Sénégal, tellement bon d’ailleurs), les briques tunisienne… J’ai fais découvrir le pilawu, les couscoumas… Bref, un vrai régal.

Ce qui était super dans tous ça, c’est que peu n’importe nos occupations dans la journée ( les cours, le travail) nous étions sûres de pouvoir bien manger le soir en rentrant grâce à cet élan de solidarité et de générosité. Quand on sait que des étudiants meurent seuls dans leurs chambres et parfois même de faim, j’étais consciente de la chance énorme d’avoir cette convivialité. Avec la crise sanitaire actuel ce ne sera pas aussi évident pour beaucoup de partager des moments comme ceux-là. Être à plusieurs, manger, rire, sans la peur de se transmettre ce pénible virus. Mais je vous encourage malgré tout à créer des liens avec vos voisins, c’est très important. Avant même vos parents et frères sœurs qui se trouvent peut-être à l’autre bout du monde ou à des centaines de kilomètres, ce sont les premiers qui pourront vous aider, vous secourir, vous dépanner. J’en ai eu la preuve à maintes reprises.

LA FIN D’UNE ÉPOQUE, LE DÉBUT DE NOS NOUVELLES VIES

Mais comme toute belle histoire, la nôtre avait une fin. Au fur et à mesure que le temps passait, les choses ont commencé à changer. Il faut dire que nous étions toutes devenues des squatteuses. Plus personne n’avait le droit d’être là. L’idée selon laquelle on trouve un emploi et un logement après à la fin de nos études reste utopique. En attendant on perd des avantages qui nous plongent (presque) dans une situation de précarité. Alors non, il n’est pas facile de rendre les clés pour aller dormir dehors. Et c’est la réalité de beaucoup de jeunes.

Cela dit, nous avons réussi à en sortir. Je ne sais plus dans quel ordre c’est arrivé mais il y a eu des mariages, des voyages, des déménagements, des heureux événements. Ma Sali, ma Maymouna, ma Hadjara ma Ilhem et ma Hadi, toutes ont quitté la résidence seules ou à deux pour leurs nouveaux projets. J’ai connu un mois de Ramadan sans elles, puis à mon tour, en dernier, je me suis mariée et j’ai enfin déménagé. Que des changements positifs, un pas vers une nouvelle vie, le début de notre présent. Bien sûr que c’était des bonnes nouvelles, mais pour moi les départs étaient une déchirure. C’était comme une famille, j’y étais attachée. Je pense que chacune de nous l’était à sa manière, mais la vie devait suivre son cours. Les belles histoires d’amour, le travail … Aujourd’hui nous sommes dispersées en France, au Sénégal, en Angleterre… Certaines sont mamans, d’autres le seront Incha’Allah.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé les trois années passées dans cette résidence. Mon dernier Ramadan était aussi rempli de solidarité avec mes nouveaux voisins, très sympathiques. Mais je n’arrêtais pas de penser aux deux premiers, à tout ce qu’on aurait pu faire, tous ensemble réunis. Parfois j’ai envie de revivre cette époque malgré les galères financières et les petits coups de blues. Tout ça pour connaître à nouveau ces agréables moments de partage. Un grand Merci la team FAR1 pour votre générosité ❤. J’en garde de très bons souvenirs.

Ah c’était la belle époque ! On mangeait tellement bien !

Bon, voilà les amis! Ce n’est pas tout mais j’ai des préparatifs à faire pour ce mois béni. Les samoussas et les couscoumas doivent remplir le frigo. Je n’aurais pas les saveurs de la Tunisie et du Sénégal, mais je vous ferai partager ceux des Comores en attendant peut-être un jour, de possibles retrouvailles.

Bon courage à tous!

Amicalement,

NasYou.

Mamie, mon amie …

Il arrive parfois de se poser des questions, il le faut d’ailleurs paradoxalement à mes dires. Des moments de doute qui mettent notre vie entre parenthèses. Des blessures qui refont surface, des incertitudes, des désespoirs… Chacun a ses raisons bien identifiées, ou pas. Car il arrive parfois de se chercher, dans l’espoir de… Mais cela vaut- il le coup de passer autant de temps à se questionner, quand justement le temps, lui, passe et ne revient pas?

Mamie, je voudrais commencer par te dire que je t’aime. Ce n’est pas quelque chose que l’on se dit souvent chez nous, voire quasiment jamais. Par pudeur je ne sais pas, mais je te le dis aujourd’hui. J’ai passé beaucoup d’années loin de toi mais je ne t’ai jamais oublié. Si tu t’es sentie délaissée je te prie de me pardonner. Souvent j’essaie d’imaginer ma vie là-bas, à la maison avec toi. Tu m’aurais sûrement raconté beaucoup d’autres de tes contes, tu m’aurais conseillé, tu m’aurais engueulé, mais surtout tu m’aurais protégé. Oh qu’avec toi je me sentais en sécurité, je l’ai réalisé au fil des années. Mais tout arrive pour une raison, aujourd’hui je suis ici et toi toujours là bas, chez nous. Chaque personne que j’ai rencontré a contribué à faire de moi qui je suis. Mais toi mamie, tu m’as donné les bases.

Parfois on néglige les personnes qui nous sont chères, pris par le temps, le boulot, les loisirs… Puis arrive un moment où cette phrase qui résume tout nous rappelle à la réalité : c’est lorsqu’on perd quelqu’un que l’on se rend compte à quel point cette personne est importante dans notre vie. J’ai cette peur constante de te perdre mamie, mon amie. Mon plus grand rêve tu le sais serait que tu puisses poser tes yeux sur le visage de mon enfant. Même à travers une image étant donné la distance qui nous sépare. L’enfant de ta petite fille, l’enfant qui n’est pas encore là, l’enfant que je désire tant. Un rêve que mes sœurs et moi partageons sûrement, que l’une de nous réalisera bientôt si Dieu le permet.

Peux- tu imaginer la douleur que j’ai eu quand je t’ai vu me regarder avec ta fragilité. Tu ressemblais à cette enfant qu’on a envie de prendre dans ses bras, de câliner, mais surtout de rassurer. C’est à peine si tu pouvais parler mais j’ai réussi à te décrocher un sourire. L’image qu’on a tous envie de garder, si ça devait être la dernière. Mais ce n’est pas la dernière, n’est-ce pas mamie? Tu dois tenir, être forte comme tu l’as toujours été jusqu’ici. Enfant unique tu avais peur de te sentir seule. Mais tu as réussi à créer une grande tribu qui t’entoure, dont j’ai l’honneur de faire partie. Je voudrais te dire merci, merci pour ton courage, pour tes sacrifices.

Je ne pourrai jamais rattraper le temps perdu, mais je garde précieusement nos moments vécus. Vivre, c’est ce qu’il faut faire, se dire les choses à l’instant T. Nous vivons tous avec cette peur de perdre un être proche. Nous y pensons plus souvent qu’à notre propre mort. Mais on occulte tout, voulant garder l’espoir que cela arrive le plus tard possible, voire que ça n’arrive jamais. Mais voilà, ainsi va la vie. Jeune ou vieux chaque jour de plus est un pas vers l’inévitable. Tu m’as dit avoir vu tous tes amis partir, ne plus rien attendre de la vie, avoir déjà abandonné ce monde, mais il te reste tant à vivre, mamie.

Mamie, au nom de tes dix-huit petits-enfants si je ne me trompe pas, je me suis permise d’exposer en public ces quelques lignes intimes pour te dire qu’on t’aime, qu’on t’aime. Chacun de nous saura te le dire avec ses propres mots. On te surnomme « Générale » en rigolant parfois, mais la vérité est que tu l’es, une vraie rassembleuse. Tu es la fondation même de notre famille, le fil conducteur de notre histoire.

En cette période difficile, avec un avenir aussi incertain, il est peut-être temps de prendre le temps de créer dans ce chaos, de bien meilleurs souvenirs. J’ai les miens avec toi et j’espère avoir la chance d’en avoir d’autres. Porte-toi bien, coco, mon amie !

Une grosse pensée pour toutes les mamies du monde. Un grand hommage à toutes celles qui sont parties prématurément, emportées par cette crise sans parfois avoir le temps d’entendre ces quelques mots doux qui apaisent le coeur. Pour ceux qui le peuvent encore, il n’est pas trop tard.

NasYou !

Introspection

Bonjour chers lecteurs. J’espère que vous allez bien. Ça fait un petit moment qu’on ne s’est pas parlé sérieusement. Il ne s’est pas vraiment passé grand chose non plus depuis la dernière fois. Quoique Mr COVID-19 a commencé son déclin, ce qui est une très bonne nouvelle pour nous. Avez-vous réussi à reprendre un semblant de vie? Je le sais bien, ce n’est pas évident. Il faut s’adapter comme on peut. Personnellement ces deux mois et demi m’ont fait du bien quelque part. Malgré la tragédie, malgré la peur de chaque instant. C’est une période qui est traumatisante je le conçois, mais il faut essayer d’en sortir meilleur (e).

À l’heure où je vous parle je suis chez moi, dans ma chambre. C’est mon refuge, là où je passe mon temps à penser à ce que je pourrais faire de bien dans ma vie. Je suis déjà bien heureuse d’être là, d’arriver à respirer sans gêne, du moins pour l’instant grâce à Dieu. Oui, comme pour beaucoup, le fait d’être enfermée pousse à réfléchir.

MON ÉTAT MENTALPERTURBÉ ?

Ceux d’entre vous qui ont fait un petit tour sur les différents onglets de mon menu ont dû remarqué que la partie « maternité » me touche particulièrement. Je suis passée du désir au combat, de la joie de voir le « plus » au désespoir de constater ma GEU. Non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous ressortir tout le bla bla, je suis censée aller mieux n’est-ce pas? Bon sang, c’est un peu plus difficile que je ne le pensais. Oui j’ai relativisé pendant un moment. Mais ça y est, j’y repense encore, là, dans l’immédiat.

Houuuhhh, je ne sais pas si ça s’illustre comme cela mais c’était censé être un profond soupir. Là vous devez sûrement penser que mon état mental est fragilisé, et bien pas tant que ça. Vous savez pourquoi ? Parce qu’il y a malgré tout le mot « espoir » qui ne me quitte pas. Je me dis que si même l’épouse de notre bien aimé Prophète Ibrahim (le salut d’Allah soit sur lui), Hâjar, a dû patienter 10 ans pour enfin avoir le bonheur de donner la vie, alors il faut y croire. Sans parler de sa femme Sarah qui n’a connu cette joie que dans sa vieillesse. Alors oui, j’y crois et vous devez en faire de même car il le faut et patienter même si c’est dur. Croyez-moi que si mon petit miracle arrive, je vous le ferai savoir.

À part cela, spirituellement ça va beaucoup mieux. Et vous alors ? Désolée si mes états d’âme vous insupportent. Oh oui qu’est-ce qu’on peut être insupportable parfois n’est-ce pas? Je l’ai été ces 3 dernières semaines. Je l’ai remarqué. J’ai sûrement craqué, l’effet enfermement j’imagine. N’exagérez pas tout de même, insupportable oui, mais dans la limite du supportable.

DES HABITUDES BOULEVERSÉES

Ce n’est pas évident de passer d’un tout à un rien. Je vous ai sûrement déjà dis qu’avant ça (l’arrivée de Mr Covid) je passais ma vie à courir. La fameuse expression « métro, boulot, dodo ». Quasiment pas de répit, même une fois rentrée je ne cessais de parler du travail. Ça vous arrive aussi ? Parfois c’est tellement toxique. On y met tellement d’énergie qu’on y rate des moments si précieux de notre vie. Mais bon, il faut bien gagner son pain, payer son loyer, ses factures. Ah la vie d’adulte!

Vous êtes sûrement beaucoup à être retournés au travail, non pas spécialement par choix mais parce qu’il le faut. Pensez en rentrant à la maison, à faire un petit bisou à votre conjoint (e), à vos enfants, avec un petit (ou grand) « je t’aime » au passage. Je pense que ça ne pourrait que vous faire du bien après vos journées difficiles, à eux aussi d’ailleurs. Car c’est bien par amour pour eux que vous vous donnez autant pas vrai ?

Alors oui, j’ai bien dit « vous » car de mon côté je reste confinée. Je n’ai pas repris le travail et à vrai dire je n’ai aucune idée de quand cela va se faire. Les clients me manquent oui, les visages de ces enfants qui viennent fêter leurs anniversaires avec leurs copains et copines. Ces petites bouilles parfois insupportables de par l’insolence qui émane de quelques uns, mais surtout ces petites boules d’énergie. J’aime les voir sourire, les entendre dire « c’était génial » au moment de partir. J’aime voir ces parents contents car tout s’est bien passé. J’aime les voir contents de voir leurs enfants contents. J’avoue que ce côté là me manque. Mais je mets à profit ce temps, je profite pleinement de la vie de couple avec ses hauts et ses bas. Eh non, il n’y a pas moyen d’esquiver quoi que ce soit haha … On s’est compris.

MON ENVIE DE ME DIVERTIR

De base je suis quelqu’un de très joyeux, on y croirait pas vu les sujets que je traite sur ce blog. Le ton est souvent assez sérieux. Disons qu’il y a des choses qu’on exprime mieux à l’écrit qu’à l’oral. Puis on évite sûrement les expressions qui peuvent se traduire sur notre visage, beaucoup de tristesse en l’occurrence, presque au bout des larmes souvent. Non, en effet les gens n’aiment pas nous voir pleurnicher. Ils pensent souvent qu’on s’apitoyoie exagérément sur notre sort, qu’on n’est pas à plaindre, qu’on cherche du buzz, qu’on mérite ce qui nous arrive, bref le jugement se fonde plus sur l’expression du visage et le ton que sur le message que nous voulons faire passer, aussi important soit-il.

Donc je vous le disais sur un autre article plus que léger, je suis sur YouTube. C’est une chaîne qui était là depuis plus de 2 ans mais sans vraiment de contenu. J’avais voulu me lancer une première fois après ma grossesse extra-utérine pour retranscrire en image ce que je raconte sur le blog, mais après un petit sondage sur Facebook j’ai vu que les 70% étaient contre l’idée. Puis j’ai abandonné.

Quelques mois plus tard, Coronavirus est arrivé, tout s’est arrêté partout et en même temps. J’ai eu un vide et une vive envie de parler, de me divertir. Et l’idée a resurgi, mais cette fois je n’ai demandé l’avis de nul autre que mon mari. Et Dieu seul sait qu’il sait me dire « Non » quand il le faut. Il a dû ressentir mon envie. J’ai bien dit « envie » et non « besoin » car ce n’est pas vitale à mon sens. J’ai eu l’occasion de constater que les sujets tristes et sérieux importaient peu à beaucoup d’entre vous. On refoule souvent la dure réalité. Les gens préfèrent positiver et c’est bien aussi. Puis la période est déjà assez triste comme ça pour en rajouter. J’ai donc décidé de m’amuser (je sais être sérieuse quand il le faut bien évidemment), de me détacher un peu de ce que penseront les autres de moi (ça nous conditionne tellement), de profiter de cette parenthèse pas vraiment enchantée mais utile. Bon je passe mon temps à cuisiner ou à apprendre à le faire plutôt. En vrai ce n’est pas fou fou, mais j’aime bien, ehh wehh. Parce que je ris, j’oublie le temps d’un instant les vrais tracas de la vie. Comme quoi il suffit parfois d’un rien pour être heureux (se).

MA CONCLUSION?

Faire le point sur sa vie est parfois nécessaire. Comprendre qui on était, qui on est et qui on veut être. Il faut comprendre et accepter l’idée qu’on ne peut pas tout contrôler mais qu’on peut s’adapter. Je vous dirais de faire ce qui vous semble être bon pour vous sans bien sûr en arriver pour cela à offenser les gens, à les mépriser. Je ne peux pas tout vous dire de ma vie, on ne montre en général que ce qu’on veut que les autres voient ou plutôt que ce qu’on peut supporter qu’ils sachent. Chacun se fait son idée pensant tout connaître de nous, mais il y a toujours une partie de notre vie « privée » qu’on ne dévoile pas jusqu’à ce que d’autres personnes jugent nécessaire de le faire à notre place (oui voilà, les fouineurs). Mais là n’est pas le sujet.

Juste pour avoir vécu le pire (selon moi, chacun ayant sa propre mesure du pire) je ne peux que vous conseiller d’accorder de l’importance à la moindre seconde, à votre entourage, aux gens que vous aimez mais surtout à vos vrais besoins essentiels. Qu’est-ce qui vous anime ? Qu’est qui vous donne envie de poursuivre la vie de ce bas monde et vous préparez-vous pour l’autre? Parce qu’il existe bien une autre vie, moi j’y crois. Il faut se poser les bonnes questions pendant que c’est encore possible et ne pas tarder à y apporter des réponses, car demain il ne restera de vous, de nous, que des souvenirs. Autant qu’ils soient bons n’est-ce pas ?

J’ai tant à dire, mais je dois me contenir. Allez, je retourne faire à manger, pâtisser… Ça me fera sûrement du bien, enfin j’imagine.

À très bientôt!

NasYou.

« Si ». Si je pouvais…

Nous le savons tous, avec des « Si » on refairait le monde, avec des « Si » on changerait des vies, on en sauverait des milliers. Et si les « Si » avaient un pouvoir, cette pandémie mondiale serait restée locale. Parce que peut-être que s’ils avaient pris au sérieux les ALERTES de leurs médecins… Vous imaginez bien!

Mais si c’était votre dernier jour, quel bilan feriez-vous de votre vie? Il y a des choses qu’on regrette et qu’on aimerait n’avoir jamais vécu. Mais si c’était à refaire les feriez-vous autrement? Oui je le sais, avec des « Si » je ne serais peut-être pas là à vous saouler (vous pouvez le dire sans crainte) avec tous ces « Si. »

Si je devais me livrer à vous et vous dire la vie que j’aurais choisi de mener, ce que j’aurais voulu en faire, je vous répondrais que je n’aurais pas pu changer grand-chose car c’est peut-être celle qui m’était destinée. Mais bon essayons. Peut-être que je pourrais l’améliorer. Vous aussi, vous visualisez la vôtre? Bon allez….

Si j’avais le pouvoir d’une petite fée je ne me transformerais pas en princesse. Non, parce qu’aux yeux de mon binôme j’en suis une et ce avec ou sans une robe à paillettes. J’aurais aimé que cet enfant qui a fait notre bonheur pendant quelques jours soit ton premier (si tu me lis). Mais je sais qu’il est venu étudier le terrain pour sa fratrie future. Alors je ne m’inquiète pas mon amour, parce que le plus important pour moi, c’est que toi tu sois là.

Si je pouvais retourner dans son ventre j’aurais attendu 3 ou 4 ans de plus. Histoire qu’elle puisse profiter de sa jeunesse, une étape qu’elle n’a pas vraiment vécu. Elle aurait plus de choses à me raconter, des conseils et des astuces. Elle en a, mais pas tellement car devait me changer les couches en même temps. Mais je sais que tu ne regrettes pas de m’avoir eu si tôt, parce que tu peux compter sur moi et que je te rendrai fière plus d’une fois.

Si j’en avais l’occasion, je retournerais à l’âge de mes 8 ou 9 ans. Pour rester avec elle, et jouer mon rôle de grande soeur. Celle dont malheureusement, la vie m’a souvent séparé. Mais tu le sais si tu passes par là, ô combien je tiens à toi. Je ne t’ai pas abandonné quand j’ai fais cette traversée. J’ai vu ma vie défiler avec la crainte de te laisser. Mais après avoir survécu j’ai rêvé que tu sois à ma place c’est vrai. Puis la suite n’était pas si rose et finalement tu étais mieux à la tienne. Bientôt il fera de toi sa reine, tu le mérites et j’ai hâte. Et je me sens déjà rassurée de te savoir à ses côtés.

Si je pouvais me déporter je retournerais dans ses bras. Auprès de celle qui m’a tant bercé et dont je n’aurais jamais voulu quitter. À l’instant où je rêve avec tous ces « Si« , elle me caresserait les cheveux, en me racontant qu’il était une fois, une fille appelée Gna dombwé … Je m’en veux d’être ici et toi là bas. Mais je sais qu’ici tu t’ennuierais à mourir et que tu finirais là bas. Alors je préfère te savoir sur ta terre que tu aimes tant, la même sur laquelle joueront tes arrières petits-enfants.

J’aurais aimé avoir le temps de te connaitre bien avant. Que mon premier et dernier souvenir de toi ne soit pas cette triste image. Tu me parlais sans pouvoir mettre un visage sur moi. Mais de là haut tu me vois bien et j’espère que tu veille sur moi.

Si j’avais pu, je serais restée avec vous. Vous le savez, vous étiez comme mes enfants. On partage le même sang, je vous ai ouvert la voie. J’aurais aimé pouvoir continuer à vous protéger des autres et du danger. Être la seule à pouvoir vous crier dessus pour vos bêtises à ne pas répéter. Nous étions cette famille recomposée jamais décomposée. Parce que ces abandons masculins et répétitifs n’ont toujours fait que nous renforcer. J’aurais aimer vous apprendre tellement de choses, mais heureusement il n’est pas trop tard pour ça, alors je vous le promets, c’est pour très bientôt croyez-moi.

Si mes actes n’ont pas suffi à te montrer que je t’aime, sache-le. J’ai tout fais pour te protéger. Tu es différente des autres, tu as été unique. Et je sais qu’il t’a laissé un manque que je ne saurais combler. Mais je continuerai de veiller sur toi jusqu’à ce que tu puisses t’envoler.

Si c’était possible, j’aurais aimé mieux les connaître. Avoir le temps de vivre avec eux pour créer assez de liens. Nous y allons pas à pas et nous y arriverons. C’est la distance qui a fait ça mais on la surpassera. Ne m’en voulez pas si je n’ai pas pu être partout à la fois, mais je vous aime et n’en doutez pas.

J’aurais aimé passer plus de temps à ses côtés. Avoir d’autres souvenirs de nous que ceux qu’on m’a toujours conté. Que tu t’inquiètes un peu plus pour moi quand je me suis éloignée. Oui je suis ta première et pas la dernière je le sais. Mais j’ai manqué de ton amour, de tes conseils, de tes rires. Même si à tes yeux j’étais déjà grande et mature.

Si je devais revivre mon enfance j’aurais profiter de chaque instant. De mon insouciance et de mon innocence, car la vie de grande n’est pas si cool qu’on le croit. Il y a des ces tracas de la vie dont on aimerait qu’ils n’existent pas. Mais la vie ce n’est pas comme on veut, je le sais c’est comme ça.

Il y a de ces hommes que je n’aurais jamais aimé rencontrer. Si j’avais pu dévier leur chemin, ça aurait été sans hésiter. Il y a de ces situations que que je n’aurais jamais voulu vivre. Il y a de ces jours que j’aurais rendu meilleurs. Il y a de ces nuits pendant lesquelles je n’aurais fait aucun cauchemar. Il y a de ces erreurs, de ces bêtises qui n’auraient jamais traversé ma pensée. Mais au final si je suis qui je suis aujourd’hui c’est parce que j’ai vécu et j’ai été tout ça. Alors concernant le pire il n’est peut-être pas trop tard pour vivre des moments plus heureux et encrer dans mon esprit de nouveaux souvenirs. Là il n’y a pas de « Si » j’en suis certaine, je ne laisserai pas ce que j’aurais voulu être ou vivre me pourrir la vie. Non, je m’en servirai pour avoir une vie meilleure.

J’essaie de ne pas parler religion ici et je n’ai pas vocation à convaincre qui se soit à quoi que ce soit (c’est le choix intime et personnel de chacun), mais j’aurais aimé comprendre la mienne plus tôt pour agrandir ma foie. Je me rends compte à ce stade de ma vie que j’ai raté tellement de choses importantes et indispensables. Je me remets en question. Si seulement j’étais assidue. Mais fort heureusement celà fait partie de ces actes dont il n’est jamais trop tard d’apprendre et de réaliser, et ce même avant le dernier souffle Al’hamdoulillah.

Avec des « SI » on en ferait des choses n’est-ce pas? Bon, allez ! Si je m’arrêtais là…

Si j’avais un conseil à vous donner, je vous dirais qu’il faudrait que compreniez qui vous avez été pour définir celui ou celle que vous voulez devenir. Mais ne restez pas figé (e) sur votre passé à refaire le monde avec des Si … Parce qu’avec des « Si » on ne va pas bien loin.

NasYou.

Mon âme d’enfant

Vous est-il déjà arrivé de penser à votre enfance? Tout était si simple, oui si simple. L’insouciance, l’innocence. Aujourd’hui quand j’y réfléchis, je me dit quand-même que rien n’est plus comme avant. Parfois je suis tellement nostalgique de cette époque où je ne pensais qu’à m’amuser avec mes copains et copines. Bien-sûr il fallait aller à l’école, au chioni (école coranique), participer aux tâches ménagères et aider à faire la cuisine. Mais les meilleurs moments c’est quand-même à l’extérieur qu’on les vivait. Un gros bisous à tous mes amis d’enfance qui passeront par là et qui me reconnaîtront.

Quand je vois la jeunesse d’aujourd’hui, je me dit qu’ils ont manqué une époque qui ne reviendra pas à la mode. Non, tout n’est pas vintage. Avant tout avait une valeur sentimentale et les choses les plus simples étaient tellement meilleures.

Les jouets de mon enfance :

J’aurais aimé vous montrer à quoi ressemblait la poupée de mon enfance. Malheureusement de là où je suis (en région parisienne, dans un appartement) je n’ai pas trouvé la matière première pour la créer. Si des connaisseurs passent par ici, ramenez-nous des images s’il vous plaît. En attendant, passons à la voiture de mon enfance. Dans le quartier il y a ceux qui avaient de la famille à l’extérieur (en France métropolitaine en l’occurrence) et qui pouvaient avoir des petites voitures achetés en magasin. La mienne ou plutôt la nôtre (si vous vous y reconnaissez), n’avait besoin que d’une boîte de sardine vide, 4 bouchons et 2 petits bâtonnets pour rouler. Quoi de plus simple! Avec une valeur de zéro euro (franc pour mon pays d’origine, la Grande Comore) nous étions si heureux.

Il faut savoir qu’on y fabriquait tout ce que nos parents ne pouvaient nous offrir. Bien-sûr qu’on rêvait d’avoir les vrais, mais comme on dit, parfois il faut se contenter de ce qu’on a. Dans nos familles nombreuses, il y avait bien d’autres priorités. Ainsi, il nous suffisait d’un bout de papier pour construire notre bateau. Nous sommes d’accord qu’il ne pouvait pas tenir longtemps dans l’eau et aller bien loin mais c’était tellement sympathique.

Je me rappelle. Je me rappelle qu’avec mes copians et copines on s’amusait à construire des petites cabanes. On y reproduisait une vie de famille. On désignait qui serait le papa, la maman, le tonton, le papi, la mami, l’enfant… En même temps que j’écris ceci il y a tellement de choses qui me reviennent, vous n’imaginez même pas. Il est certain que si le téléphone portable existait pour nous à cette époque, ce sont ces moments que j’aurais capturé. Pour l’anecdote, j’adorais jouer la maman. J’aimais trop m’occuper des autres, faire à manger etc… Mais aujourd’hui je réalise que ce n’était pas qu’un rôle, je suis réellement comme ça.

Quand j’étais enfant, jouer aux cartes était sûrement un de mes passe-temps favoris. Celui-là on ne le fabriquait pas. On se le prêtait. Je confesse même avoir déjà dérobé une carte qui manquait dans notre jeu à quelqu’un d’autre pour la remplacer. Mon jeu favoris? C’était le Kems. Vous souvenez-vous?

Le but est de réunir 4 cartes de valeur identiques dans son jeu et de le faire deviner à son coéquipier. Il faut un certain sens de l’observation et de rapidité de la part de tous les participants

Ma vision d’adulte:

Et oui, c’est une époque révolue. On le sait tous la société à beaucoup changé. C’est comme ça, il faut suivre le rythme et ne pas rester cloué sur son passé. Le point commun entre tous ces jeux auxquels on a pu joué (ceux qui les ont connu) et malgré qu’ils n’étaient pas tous vrais, eh bien c’est qu’avec, nous avons quand-même vécu des vrais moments de partage. Nous étions ensemble, presque tout le temps et ça, c’est unique. Aujourd’hui j’ai parfois l’impression que les enfants ne sont jamais satisfaits, ils en veulent toujours plus, encore et encore. Et chers bons parents que nous sommes (je le suis pour mes frères, soeurs et neveux) nous cédons toujours à tout, parce qu’on veut qu’ils ne manquent de rien. Alors on achète, ils jettent, puis on rachète…

Les enfants sont isolés, se ventent d’avoir plus de choses que leurs camarades mais n’en profitent pas spécialement. Oui, je sais. Nous sommes dans une société de consommation, peut-être pas la meilleure chose d’ailleurs. Mais parfois je trouve dommage de ne pas montrer, expliquer à ses bouts de choux, la valeur des choses. Que parfois on a besoin d’un rien pour être heureux. Et qu’on peut finir malheureux en ayant tout. Non, ce n’est pas la morale d’une petite vieille aigrie qui n’a pas eu de barbies dans son enfance, c’est juste ma vision. Celle que j’ai de la société d’hier, et d’aujourd’hui. Parfois ça fait du bien de se souvenir d’où l’on vient pour savoir où on veut aller.

Et vous? Quels étaient vos jouets? Les moments de bonheur de votre enfance? Partagez-les nous en commentaires.

À très bientôt.

NasYou.

Adieu! Je m’en vais!

Bonjour chers lecteurs. J’espère que vous allez bien. Que vous êtes en bonne santé. Je vais évoquer un sujet un peu triste je le sais, mais… Vous est-il déjà arrivé de penser à vos derniers instants? Ce que vous diriez, ce que vous feriez? Oui, la vie est si courte n’est-ce pas ? Dailleurs n’oubliez pas de leur dire à quel point vous les aimez. Si réellement vous les aimez. L’Homme est si fragile, telle une fourmi sans défense. Alors profitez de chaque seconde car le temps n’est que trop précieux.

Celà fait déjà 3 ans que j’ai écrit ce texte. Il a été un peu modifié, quelques mots par ci, d’autres par là. Mais le sujet ne vieillit pas, il traverse le temps. Parfois on a tellement l’impression de l’avoir ce temps, que l’on oublie le plus important. Il n’est pas des plus gays, je le sais. Mais la vie c’est comme ça. Un peu joyeuse et triste à la fois.

"Je m'en vais madame 
Je m'en vais ma femme. 
Toi qui a su me rendre homme 
Je m'en vais sans armes.
Je t'offre mon âme.
Mais je t'en supplie essuie tes larmes. 

Je m'en vais le monde, mais je vous aime
Chaque seconde, oh que je vous aime!
Ce que l'on a vécu, je le garde. 
Vous serez dans mon cœur même aux cieux.

Souriez, riez et criez d'amour! 
Aimez-vous sans la peur que tout ça finisse.
C'est la vie, on nous donne et on nous reprend.
Mais vivez, vivez cette putain de vie.

Hey! Ne t'en fais pas ma fille
Je t'accompagnerai dans tes pas
Tu ne grandiras pas sans moi, je ne serai pas absent 
Jamais loin de toi, ma vie, mon enfant. 

Allez, un effort! Souriez, riez et criez d'amour! 
Aimez-vous sans la peur que tout ça finisse. 
C'est la vie, on nous donne et on nous reprend.
Mais vivez, oui vivez, cette unique vie.

Oui, laissez-moi partir. 
Mais non, je ne suis pas pressé.   
C'est un fait, je l'accepte.
Et je ne peux lutter. 
Pas que je ne veuille rester,
Vous le savez. J'adorerais. 

Je vous y attendrai sans faute 
Mais prenez votre temps
Il vous reste tant à vivre, 
J'ai dû faire mon temps.
J'y vais, mais promis,
On se le racontera.

Je m'en vais mon homme. 
Toi, mon binôme 
Toi qui a su relevé mon charme 
Je m'en vais sans armes. 
Et je t'offre mon âme.   
Mais je t'en supplie, essuie tes larmes!"

Ah le temps! Notre allié et notre ennemi. Plus on l’a, plus on le veut. Mais quand tout s’arrête on ne s’y attend pas. N’oubliez pas de vivre, profiter de chaque instant. De faire le bien ou le mal, le choix vous appartiendra. La vie est si courte et si belle. C’est comme ça. Un peu triste et joyeuse à la fois.

Prenez soin de vous et à très bientôt.

NasYou.

Mon bonheur à moi

Image personnelle. Crédit NasYou

Bonjour chers lecteurs et lectrices. J’espère que vous allez bien et que vous êtes heureux dans vos vies. Je sais qu’il n’est pas toujours facile de voir du positif dans nos moments de peine mais dîtes-vous que dans ce bas monde tout n’est pas tout noir ou tout blanc et qu’il est toujours possible de trouver sa part de bonheur.

On rêve souvent de ce que possèdent les autres en pensant qu’on vivrait mieux avec. Mais vous savez, en réalité vous ne connaissez pas leur vraie vie, c’est à dire celle que vous ne voyez pas. Parfois tout n’est que façade et ils peuvent vous envier secrètement. Alors je pense qu’au lieu de passer du temps à les jalouser, il faut passer ce temps précieux à trouver ce qui vous rendrait HEUREUX/SE.

Mon bonheur à moi.

Parfois j’ai des sauts d’humeur qui ne durent jamais longtemps. Pourquoi ceci, pourquoi celà ? Pourquoi lui/elle et pas moi? Puis je me rends compte que je suis là à me plaindre pour pas grand-chose pendant que d’autres vivent bien pire. Alors j’ai décidé de changer, de me concentrer sur l’essentiel.

image personnelle. Crédit NasYou

Mon bonheur à moi c’est de me réveiller tous les jours aux côtés de mon cher mari. Celui qui partage ma vie, mes pleurs et mes rires. Celui qui m’a redonné confiance en moi après toutes les blessures du passé. Celui qui m’a fait comprendre que j’ai le droit d’être aimée sans avoir l’impression de devoir le mériter. Cet homme qui refuse de céder à mes caprices quand il estime qu’elles ne m’apporteront rien. Oui, car il faut savoir dire Non. Aimer ne veut pas dire tout accepter. Des désaccords peuvent émerger comme dans toute relation, mais le plus important c’est que l’on finisse par s’expliquer.

Mon bonheur à moi c’est de me réveiller en bonne santé. C’est une chance de me dire que j’ai peut-être le temps de faire les choses bien. Avant qu’il ne soit trop tard et que je me retrouve de l’autre côté. Je remercie Dieu pour ce temps accordé et crois en ses projets pour moi. La dernière épreuve fut difficile mais je la surmonte pas à pas. Croyez-le, votre meilleur jour arrivera.

Mon bonheur à moi c’est d’avoir une famille et une belle-famille qui m’aiment et qui m’acceptent telle que je suis. Elles ne sont pas riches, mais tout dépend de quoi. Quand elles ressentent ma douleur, me comprennent et me conseillent. Quand elles se lèvent pour mon bonheur et semblent en être fières, que demander de plus?

Vous avez raison, la vie n’est pas un conte de fées, je suis très bien placée pour le savoir. On a tous des problèmes plus ou moins graves à supporter. Il arrive de ne pas manger car il n’y a plus rien dans la réserve, de se retrouver à la rue sans un toit au dessus de la tête, de ne pas pouvoir s’acheter ces objets dont tout le monde accourt pour les avoir… Mais est-ce pour autant que la vie s’arrête?

Le bonheur n’a pas une définition universelle, c’est à vous de le trouver. De comprendre et de conserver ce qui vous rend heureux/se. Parfois les choses simples sont les plus tendres, les plus savoureuses. Alors faîtes une pause si nécessaire et regardez bien autour de vous.

Mon bonheur à moi c’est aussi être là aujourd’hui. Partager avec vous ces quelques instants. Une parenthèse enchantée pendant laquelle je laisse mon coeur vous parler. Et sans peur des jugements car je le sais, tout n’est pas tout noir ou tout …

Et vous alors, quelle est votre part de bonheur? Dîtes-le nous ! 🤗

À très bientôt.

NasYou.

2020: Que l’aventure continue !

Nous-y voilà. Dieu merci nous sommes parmi ceux et celles qui ont eu la chance de vivre ce passage à l’année 2020. Je vous souhaite à tous et à toutes une heureuse et belle année avec une santé de fer. Qu’elle soit celle où vous aurez vos beaux mariages, vos enfants désirés, vos diplômes… Celle où vos projets professionnels et/ou personnels aboutiront et où vous atteindrez votre accomplissement. Gardez en tête qu’il faut continuer de croire en vos rêves, en vos choix, et qu’il ne faut jamais laisser quiconque vous rabaisser ou vous détourner de vos objectifs.

Pour cette nouvelle année 2020 je n’ai pas de résolutions particulières. J’espère toutefois pouvoir développer ce blog et partager encore plus d’histoires et d’expériences avec vous car je me sens investie dans cette aventure. Prochainement des nouveaux articles et la suite des Story Time.

En attendant restez positifs et profitez de votre vie! À très bientôt.

NasYou